La règle est à la fois basique et à la limite de l’absurde : Améliorer sa mobilité sur un mouvement de gymnastique ou d’haltérophilie passera toujours fondamentalement par la pratique de ce mouvement.
Alors autant rester simple et efficace, travailler les fondamentaux avant de travailler de manière plus ésotériques. Mon opinion, et elle n’engage que moi, est que les routines trop complexes ne concernent réellement que les athlètes d’un niveau intermédiaire à avancé, qui se connaissent parfois assez pour adapter de manière juste leur routine à leur séance. Or le plus souvent ces athlètes sont aussi les plus enclins à suivre les conseils de leur coach qui, d’un œil extérieur, ont souvent un regard juste sur les besoins de leurs athlètes.
Alors un dernier point serait d’ajouter que tout athlète doit s’échauffer spécifiquement en fonction de ses faiblesses, de ses douleurs, de ses anciennes blessures. L’échauffement parfait n’est en conclusion pas routinier, il doit être fondé sur des mouvements basiques car primordiaux, en regard du wod, tout en prenant en compte les faiblesses de l’athlète. Quant à la mobilité au sens strict, elle trouve sans doute plus sa place en fin de séance ou lors de sessions qui lui sont entièrement consacrées.